Deluz, ici Deluz!
Retour aux articles plus conventionnels! Je sais que j'ai un stock de photos de Besançon et d'Arc Et Senans à vous montrer par ici, mais ce week-end j'ai fait une petite balade à vélo qui m'a vraiment plu aussi je vous en parle un peu avant d'en poster également quelques photos!
Ça fait quelques temps que retourner au bord des voies pour faire des photos de tchoutchous me démangeait, aussi vendredi soir j'ai entrepris de monter une petite expédition ferroviro-photographique autour de Besançon. Après avoir regardé un peu sur Google Earth ce qui semblait accessible et renseignements pris auprès d'un autre photographe ferroviaire, je décidais d'aller à Deluz, petit village de 660 habitants à une vingtaine de kilomètres de la capitale comtoise. Petit problème, le samedi matin, la petite gare du village (oui oui, y a une gare, c'est fou!) est très mal desservie et il m'aurait fallu faire un petit détour par les gares suivantes. Ça ne posait pas de problème en soi, mais bon. Sur les conseils de mon ami, j'ai finalement décidé d'y aller en vélo et de rentrer en train (histoire d'augmenter les statistiques de fréquentation des TER qui s'arrêtent encore partout ^^). C'était sans compter sur ma fatigue et ma flemmingite qui m'ont fait rester dans mon lit jusqu'à une heure avancée de la journée samedi matin... Qu'à cela ne tienne, tout était prêt, le Soleil me tendait les bras et aucun nuage ne faisait obstacle entre lui et mon objectif. Rapide vérification d'horaires, boum, c'est parti j'ai une heure pour aller à Deluz et pouvoir "tofer" le Corail Strasbourg-Lyon, l'un des dernières relations à voir circuler de "vrais" Corail -et ça va pas durer, Sieur TGV va passer par là bientôt- tout ça en étant aptes à 200km/h s'il vous plaît. Après un peu de pédalage dans Besançon, je rejoins la véloroute qui longe le Doubs et qui me mènera tout droit à Deluz (et même Budapest pour les motivés). Et ben ma foi, j'avais déjà bien aimé celle qui longe l'Isère entre Grenoble et Vinay mais là on entre dans une autre catégorie. C'est vraiment joli, surtout quand on commence à entrer dans les boucles du Doubs, que j'ai à peine découvertes. Je me suis arrêté peu avant Deluz près d'une petite écluse toute fleurie, à l'ombre de grands arbres et j'ai attendu mes trains entre ricochets, lecture et moments de rêverie profonde. Je suis assez déçu de mes photos ferroviaires du jour, EDF ayant eu la riche idée d'installer ses poteaux entre ceux de la caténaire, limitant fortement l'espace pour caser la locomotive, mais j'ai vraiment apprécié ma balade! Pendant les moments où aucune circulation n'était prévue (et il y en avait plein, à mon grand désarroi), je suis aussi allé voir un peu le village de Deluz. C'est vraiment étonnant, on se croirait un peu perdu en plein milieu de rien, dans une vallée relativement encaissée et verdoyante. Le village est tout petit, enserré dans cet écrin de verdure, dégageant une ambiance que je ne saurais décrire tout à fait. Une petite église et son clocher paré de tuiles vernissées rajoutait un petit quelque-chose à une commune finalement banale. Ah non, il y avait quand même le long du Doubs une grande papeterie abandonnée, avec une grande cheminée en briques rouges, le tout agrémenté d'un port fluvial tout neuf absolument charmant. Il me semble que des logements étaient en cours d'aménagement dans les vieux bâtiments industriel. Et puis, n'oublions pas la gare! Ou plutôt ce qu'il en restait, le bâtiment-voyageur ayant été détruit en juin 2008, je ne peux m'empêcher de penser qu'il y a eu là une sorte de gâchis et que les quais de Deluz ont perdu une part de leur âme. Seule la traditionnelle pierre gravée de l'altitude, pieusement conservée, signalait qu'un jour, un Chef de Gare en uniforme donnait ici le départ des trains. Mais bon, le pire a été selon moi évité: alors que les gares encadrantes sont à peine à 3 ou 4 kilomètres, Deluz voit encore quelques trains s'arrêter. Et puis du mobilier neuf a été installé, avec une nouvelle pendule (!), un abri, des horaires et même des informations de circulation à jour. Même à moins de 1000 habitants, une halte ferroviaire a encore de l'intérêt, et la Franche-Comté l'a bien compris, à la différence de certains (suivez mon regard...).
C'est donc avec un joyeux pincement au cœur que j'ai vu mon petit TER de soirée s'approcher et se mettre à quai, avant de m'emporter de ma nouvelle découverte pour Besançon. Décidément, le Doubs, c'est vraiment classe...
Sur la photo, qui est moche mais qui est là pour vous monter pile poil où j'étais, vous pouvez voir le seul bateau que j'ai vu naviguer ce jour là, et que j'ai dépassé en vélo avant qu'il ne me rattrape puisque je m'étais arrêté. Je les ai même salué, c'était sympa ^^ J'ai passé le plus clair de mon après-midi à cet endroit, entre canal et voie-ferrée, la véloroute passant à droite de la photo. Comme vous le devinez, c'est tout vert par ici! C'était super agréable, vraiment.
Ça fait quelques temps que retourner au bord des voies pour faire des photos de tchoutchous me démangeait, aussi vendredi soir j'ai entrepris de monter une petite expédition ferroviro-photographique autour de Besançon. Après avoir regardé un peu sur Google Earth ce qui semblait accessible et renseignements pris auprès d'un autre photographe ferroviaire, je décidais d'aller à Deluz, petit village de 660 habitants à une vingtaine de kilomètres de la capitale comtoise. Petit problème, le samedi matin, la petite gare du village (oui oui, y a une gare, c'est fou!) est très mal desservie et il m'aurait fallu faire un petit détour par les gares suivantes. Ça ne posait pas de problème en soi, mais bon. Sur les conseils de mon ami, j'ai finalement décidé d'y aller en vélo et de rentrer en train (histoire d'augmenter les statistiques de fréquentation des TER qui s'arrêtent encore partout ^^). C'était sans compter sur ma fatigue et ma flemmingite qui m'ont fait rester dans mon lit jusqu'à une heure avancée de la journée samedi matin... Qu'à cela ne tienne, tout était prêt, le Soleil me tendait les bras et aucun nuage ne faisait obstacle entre lui et mon objectif. Rapide vérification d'horaires, boum, c'est parti j'ai une heure pour aller à Deluz et pouvoir "tofer" le Corail Strasbourg-Lyon, l'un des dernières relations à voir circuler de "vrais" Corail -et ça va pas durer, Sieur TGV va passer par là bientôt- tout ça en étant aptes à 200km/h s'il vous plaît. Après un peu de pédalage dans Besançon, je rejoins la véloroute qui longe le Doubs et qui me mènera tout droit à Deluz (et même Budapest pour les motivés). Et ben ma foi, j'avais déjà bien aimé celle qui longe l'Isère entre Grenoble et Vinay mais là on entre dans une autre catégorie. C'est vraiment joli, surtout quand on commence à entrer dans les boucles du Doubs, que j'ai à peine découvertes. Je me suis arrêté peu avant Deluz près d'une petite écluse toute fleurie, à l'ombre de grands arbres et j'ai attendu mes trains entre ricochets, lecture et moments de rêverie profonde. Je suis assez déçu de mes photos ferroviaires du jour, EDF ayant eu la riche idée d'installer ses poteaux entre ceux de la caténaire, limitant fortement l'espace pour caser la locomotive, mais j'ai vraiment apprécié ma balade! Pendant les moments où aucune circulation n'était prévue (et il y en avait plein, à mon grand désarroi), je suis aussi allé voir un peu le village de Deluz. C'est vraiment étonnant, on se croirait un peu perdu en plein milieu de rien, dans une vallée relativement encaissée et verdoyante. Le village est tout petit, enserré dans cet écrin de verdure, dégageant une ambiance que je ne saurais décrire tout à fait. Une petite église et son clocher paré de tuiles vernissées rajoutait un petit quelque-chose à une commune finalement banale. Ah non, il y avait quand même le long du Doubs une grande papeterie abandonnée, avec une grande cheminée en briques rouges, le tout agrémenté d'un port fluvial tout neuf absolument charmant. Il me semble que des logements étaient en cours d'aménagement dans les vieux bâtiments industriel. Et puis, n'oublions pas la gare! Ou plutôt ce qu'il en restait, le bâtiment-voyageur ayant été détruit en juin 2008, je ne peux m'empêcher de penser qu'il y a eu là une sorte de gâchis et que les quais de Deluz ont perdu une part de leur âme. Seule la traditionnelle pierre gravée de l'altitude, pieusement conservée, signalait qu'un jour, un Chef de Gare en uniforme donnait ici le départ des trains. Mais bon, le pire a été selon moi évité: alors que les gares encadrantes sont à peine à 3 ou 4 kilomètres, Deluz voit encore quelques trains s'arrêter. Et puis du mobilier neuf a été installé, avec une nouvelle pendule (!), un abri, des horaires et même des informations de circulation à jour. Même à moins de 1000 habitants, une halte ferroviaire a encore de l'intérêt, et la Franche-Comté l'a bien compris, à la différence de certains (suivez mon regard...).
C'est donc avec un joyeux pincement au cœur que j'ai vu mon petit TER de soirée s'approcher et se mettre à quai, avant de m'emporter de ma nouvelle découverte pour Besançon. Décidément, le Doubs, c'est vraiment classe...
Sur la photo, qui est moche mais qui est là pour vous monter pile poil où j'étais, vous pouvez voir le seul bateau que j'ai vu naviguer ce jour là, et que j'ai dépassé en vélo avant qu'il ne me rattrape puisque je m'étais arrêté. Je les ai même salué, c'était sympa ^^ J'ai passé le plus clair de mon après-midi à cet endroit, entre canal et voie-ferrée, la véloroute passant à droite de la photo. Comme vous le devinez, c'est tout vert par ici! C'était super agréable, vraiment.
Commentaires
Tu m'as vraiment donné envie !