Vous reprendrez bien un peu de vapeur?


Le 19 juin dernier, la 241P17 du Creusot s'offrait un petit voyage vers Belfort, avec arrêt à Besançon pour les voyageurs désirant profiter de la Citadelle de Vauban. Si le Soleil n'avait malheureusement pas décidé de se montrer au passage du Citadelle Vapeur Express, j'ai quand même suivi le train avec des amis. Du coup, les photos ne sont pas faites sous un éclairage des plus sympathiques... M'enfin ne boudons pas trop notre plaisir, ce n'est pas tous les jours qu'une élégante locomotive à vapeur fait retentir son sifflet sur le réseau national!


Bien connu des photographes, le "coin" de Branne permet de profiter du canal du Doubs. La P17 fonce vers Clerval, où elle devra s'arrêter pour laisser passer un Corail Lyon - Strasbourg.


Lui ne roule pas tout à fait grâce à la vapeur, mais ce n'est pas une raison pour le bouder! Il doit s'agir du TGV Marseille - Strasbourg, qui devrait survivre à l'ouverture de la LGV Rhin-Rhône. Sous les nuages, il est vu ici peu avant Colombier - Fontaine, près de Montbéliard.


Un peu plus tard, notre vaillante machine à vapeur vole pour un temps la vedette à son illustre successeur, se dirigeant vers Besançon.


Grâce aux arrêts effectués par le train, nous pouvons le rattraper au delà de la capitale comtoise, à Chemaudin. Très très timidement, le soleil s'était quelque peu remontré.


On terminera sur cette photo de la P17 brûlant la gare d'Auxonne. Pas très développement durable, je vous l'accorde ^^ Cependant, je pense que ramené au nombre de passagers et vu le faible nombre de sorties qu'elle effectue, cela doit être "raisonnable". À noter que les tabliers métalliques du pont sur lequel la rame se trouve sont à bout de souffle et seront bientôt remplacés (travaux en 2012 d'après le site de RFF).

Voilà pour cette petite série ferroviaire.

Commentaires

mca a dit…
Un pont ? Quel pont ???
Ils devraient un jour faire un train avec une loco vapeur et des voitures (et non des wagons j'ai retenue la leçon !) toutes pareilles pour que ce soit plus harmonieux.
A. a dit…
En fait juste à la fin des quais commence un pont: on voit un peu sur la photo que le ballast s'arrête pour laisser la place à un tablier métallique. (voir ici: http://maps.google.fr/maps?q=auxonne&hl=fr&ll=47.192027,5.378285&spn=0.002818,0.004415&sll=46.75984,1.738281&sspn=11.637527,18.083496&t=h&z=18 )
C'est sûr, il y a aussi le tombereau de charbon qui tranche avec le reste de la rame, mais aujourd'hui, il n'y a plus guère de gares qui ont leur réserve ^^ Mais il est difficile d'avoir une rame uniforme, car se procurer des voitures n'est pas évident. La SNCF ne vend plus de matériel "ancien", notamment à cause de l'amiante. Parfois il y a des rames de Corail TER, mais du coup ça trancherait beaucoup trop avec la locomotive... Les associations font avec ce qu'elles trouvent et surtout avec ce dont elles ont les moyens de se procurer. Quelle différence avec l'Allemagne, l'Angleterre ou la Suisse, où certaines locos et rames historiques assurent parfois des trains réguliers!
JohnJohn a dit…
"Lui ne roule pas tout à fait grâce à la vapeur, mais ce n'est pas une raison pour le bouder! Il doit s'agir du TGV Marseille - Strasbourg,"

==> Ah bah à 80% c'est de la vapeur ^^ (pas produite de la même façon je te l'accorde).

Sinon ça peut être le Montpelier Strasbourg s'il existe toujours. Faut en profiter, ces trains disparaissent en décembre.
A. a dit…
Héhé, c'est pour ça que j'avais précisé "tout à fait", car je me doutais bien que sinon on me ferait le reproche que fondamentalement, il roule quand même grâce à de la vapeur.
Par contre je ne savais pas qu'il y avait un TGV Montpellier Strasbourg. Vu ses horaires, ça ne m'étonne pas trop. Ça ne pouvait pas être lui sur cette photo. Normalement il restera quand même des relations avec la méditerranée lorsque la LGV RR ouvrira ses portes; la disparition des GL Strasbourg - Lyon et Metz - Lyon m'attriste d'avantage. De même que certains TER franc-comtois d'extrême soirée ou de matinée, visiblement. Sans parler de la ligne des Hirondelles, amputée de presque toutes ses relations directes avec Dole/Besançon.

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