Normandie, volume 2


Ce soir, une petite série de photos prises à Arromanches et à la Pointe du Hoc. Je ne suis pas très très satisfait de ces clichés, j'ai l'impression qu'ils ont presque tous un petit quelque-chose qui cloche au niveau des réglages que j'ai fait, au moins.


Le port artificiel d'Arromanches, construit pour permettre d'amener hommes, matériel et véhicules après le débarquement, était une sacré installation. Les maquettes du musée qui lui est plus ou moins dédié sont très bien faites. Aujourd'hui, comme vous le voyez, il en reste encore quelques traces...


On vante souvent la Grande Bleue, mais j'ai trouvé que la Manche avait elle aussi de très jolies couleurs. Il y avait beaucoup de vent ce jour là.


C'est là qu'on voit qu'à 17mm, mon objectif produit vraiment de très grosses déformations. J'aurais pu le corriger automatiquement avec Photoshop, mais j'ai eu un peu la flemme.


À 47mm, c'est déjà beaucoup plus plat :) Encore de jolies couleurs, je trouve. Par contre, le temps était un peu brumeux, ce qui ne rend pas toujours bien sur les photos. Au fond, on devine cependant ce qui doit être des restes du port; de gros caissons de bétons immergés par les Alliés en 44.


La mer n'était pas vraiment d'huile au niveau de la plage... Entre le vent et les embruns, ce n'était pas évident de garder l'objectif propre. On ne voit peut-être pas bien sur cette image réduite, mais il y a au moins deux personnes qui ont bravé le froid: on devine leur tête en dessous du bloc de gauche.


À défaut d'avoir eu l'autorisation de photographier la fameuse tapisserie de Bayeux (dont, soit dit en passant, je n'avais jamais entendu parler avant, la honte), voici un charmant moulin situé un peu avant, entre le parking et le bâtiment qui l'abrite. C'est assez impressionnant de voir un morceau de tissu aussi ancien et aussi long, surtout que raconté avec l'audioguide, on a vraiment l'impression de suivre une BD.


Nous voilà maintenant à la Pointe du Hoc, où les nombreux trous d'obus sont autant de cicatrices à ciel ouvert. On ne se rend peut-être pas bien compte sur l'image, même si mon ombre donne un semblant d'échelle, mais cela faisait quand même des trous énormes...


Il y a 67 ans, des soldats américains escaladaient ces falaises pour prendre les positions allemandes. En fait, c'est difficile de s'imaginer à quel point cela devait être l'enfer, alors qu'aujourd'hui c'est devenu un lieu touristique presque comme les autres. Tout ça fait beaucoup réfléchir, mine de rien.


On voit ici un peu cet aspect "brumeux" dont je parlais tout à l'heure. Même si j'aurais certainement pu faire une mise au point un peu meilleure, on devine le phénomène.


Évidemment, il y a des restes de bunkers un peu partout. L'épaisseur des murs de béton est juste dingue...


 Il y a aussi beaucoup de ferraille rouillée. Là encore, même si je ne suis pas un expert, c'est difficile de se dire que certains de ces bouts de métal rongés par l'humidité servaient de support à des canons ou à des mitraillettes. Pour rester plus "terre à terre", j'avoue que je me suis demandé ce que ça ferait si on essayait de dévisser ces écrous. Juste pour voir... À mon avis, cela relèverait plus ou moins du même combat que pour sortir Excalibur de son enclume. ^^

C'est tout pour ce soir! À suivre, le cimetière allemand de la Cambe - nous n'avons pas pu aller voir le cimetière américain, fermé quand nous sommes passés. Très, très impressionnant en tout cas...

Commentaires

Stéphane a dit…
Une balade aux embruns historiques. Pour ne pas oublier...
Oolongtea a dit…
J'adore cet endroit. J'étais allé en voyage scolaire avec ma classe de CM2. Pour pas mal d'élèves franco-thailandais, c'est leur premier voyage en France =)
A. a dit…
Merci pour vos commentaires... J'aime particulièrement la formule "embruns historiques".
De mon coté, en CM2, j'étais allé en Vendée ^^

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