Sarreguemines, ici Sarreguemines!
Mise à quai sur la voie B de Sarreguemines pour l'X76564, qui repartira vers Sarre-Union au TER n°834731
Petit passage par la Lorraine hier, lors d'une balade à pied qui m'a conduit de la gare de Tieffenbach-Struth à celle de Diemeringen. Le soleil brillait et c'était très agréable de profiter de la fraîcheur des sous-bois que j'ai traversés. Ça permet d'oublier un peu l'agitation strasbourgeoise! Heureusement que j'avais apporté une carte cette fois-ci car j'ai trouvé que, sur une partie du parcours, les balisages du Club Vosgien étaient moins clairs et plus diffus que ceux que j'avais l'habitude de rencontrer.
Arrivé à Diemeringen, il n'y avait pas de trains pour Strasbourg avant deux bonnes heures alors qu'un TER était annoncé pour Saarbrücken dans les vingt minutes. Parfait, j'allais pouvoir m'offrir un petit tour ferroviaire pour compléter la marche à pied! Je suis donc allé jusqu'à Sarreguemines, ville située à la frontière allemande.
C'est dans la gare de la commune que j'ai pris la photo illustrant cet article. Elle est un peu spéciale en cela qu'elle accueille non seulement des trains français mais également le tram-train de la ville allemande voisine, Saarbrücken. Cela explique la voie électrifiée que vous pouvez voir sur la gauche de l'image. Arrivant depuis les voies de service situées côté Strasbourg, l'AGC (Autorail Grande Capacité) Métrolor (TER Lorraine) de la photo vient se mettre à quai avant d'assurer sa prochaine mission voyageurs. C'est dans cet engin que je suis monté, en direction de Sarre-Union. De là, j'ai pris un autocar TER pour rejoindre Sarrebourg, la voie ferrée n'étant plus exploitée entre Sarre-Union et Berthelming. Finalement, c'est un TER qui m'a ramené jusqu'à Strasbourg, concluant ce périple bien agréable!
Pour ceux qui sont un peu perdus avec la géographie locale, vous trouverez une carte par ici :)
Commentaires
Je trouve vraiment que "Tieffenbach-Struth" c'est affreusement horrible (pourtant, j'aime les tendances germaniques d'habitude ^^").
Vala, c'est tout :)
Mais de mon côté ça me choque moins que les noms mélangeant les consonances alsaciennes et françaises, comme Soultz sous Forêts, que je n'apprécie pas vraiment.